mercredi 4 février 2009

Cher Monsieur Derder

Cher Monsieur Derder,

Depuis peu, avec la magie du Podcast, je deviens un fervent auditeur de votre émission qui m’as toujours paru de bonne qualité. C’est pourquoi je l’écoute avec beaucoup, beaucoup d’intérêt.

J’ai assisté à un procès, pas au tribunal, pas dans la rue, pas dans une série B, mais sur les ondes du service public. Dans votre émission, plus précisément celle du 3 février. 

Comment vous exprimer ma colère sans tomber dans les mêmes travers douteux que vous avez emprunté avec vos invités ce 3 février. On ne peut pas créer un débat équitable s’il n’y a que des opposants. Je souhaite que vous ayez invité Dieudonné et qu’il eut décliné votre invitation, dans quel cas votre professionnalisme vous aurait dicté de trouver un autre soutien afin d’opposer une version différente à celle que j’ai entendue.

Je ne suis pas forcément un ardent défenseur de Dieudonné, quand bien même ayant été treize ans comédien, je le trouve extrêmement doué en scène. Or, je tends à l’aimer de plus en plus depuis qu’on juge -et vous en êtes en grande partie responsable aujourd’hui- un homme sur ces dires, plutôt que sur un acte répréhensible. Qui êtes-vous, et j’implique ici vos invités, pour deviser sur l’intelligence de cet homme à coups de références littéraires, de textes de lois, de bons mots et d’intolérance écœurante.

On aurait vraiment cru vivre une psychothérapie de groupe avec comme médecin chef, Rocco Poncet Siffredi. Quel spectacle honteux, d’une bassesse rarement atteinte sur votre antenne. 

Finalement je ne sais pas de qui entre vous, qui l’avez traité et je vous cite « de crétin, de bobet, d’électroencéphalogramme plat » est le plus odieux et irrespectueux. Nous avons beaucoup d’exemple dans l’histoire qui nous démontre qu’on se trompe souvent, et qu’on ne le reconnaît que trop tard.

J’ai toujours été un admirateur de Daniel Mermet, et je me suis souvent félicité d’avoir notre égal en Romandie. Et bien Monsieur Derder, c’est un raté monumental.

Et une dernière remarque. Pourquoi l’antisémitisme est-il toujours aujourd’hui considéré à part des autres génocides ? Pourquoi dit-on; raciste ET antisémite. Pourquoi le « politiquement correcte » de cette fin de siècle exige que l’on mette à part un peuple meurtri plutôt qu’un autre ?
Avez-vous si peur des représailles d’un pays « démocratique, laïque où règne la liberté d’expression ?

Interdisons la culture et les manifestations ! Bravo.

Lambert Tripet Genève, inculte, hâté et apolitique.

références: http://g8.rsr.ch/?p=555

2 commentaires:

  1. il a du chien ton chat...
    j'aime le style surtout et le contenu,...non comment!

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  2. Merci anonyme...

    N'hésites pas à t'inscrire...

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